Depuis septembre, ce sont Chevalier Nord, Battais Charpente et Battais Couverture, entreprises spécialisées Monument Historique, qui œuvrent sur le chantier. Chevalier Nord a engagé le travail de restauration des façades de l’aile nord de la cour d’honneur et du grand cloître. Battais a quant à lui démarré la vérification des charpentes et toitures.

Au terme de plus de trois mois de travail, on devine derrière l’échafaudage l’éclat blanc des pierres venues raviver la façade de l’aile nord.

A l’arrière, le travail de pose et de maçonnerie se poursuit pour les équipes de Chevalier Nord, tandis que sous les corniches il s’agit désormais de remplacer les terres cuites trop endommagées qui servent de chéneaux (un chéneau ? c’est un peu l’ancêtre de la gouttière et aussi un terme un peu plus technique 😊 Généralement fabriqué en terre cuite ou en pierre, le chéneau était très utilisé dans les architectures de ce type de bâti et souvent intégré aux corniches des toits).

Autre équipe en place : les couvreurs et charpentiers de l’entreprise Battais Charpente s’affairent à une étape de vérification de l’état des charpentes et de renforcement si nécessaire. Où ? au niveau de la jonction entre le bâtiment de l’aile nord et la chapelle des familles, ainsi que sur le grand cloître.

Pourquoi ce travail préalable ? Les photos parlent d’elles-mêmes : la mérule, ce champignon ravageur des bois et des pierres, a pris ses aises et a littéralement « dévoré » les bois des planchers. Conséquence : un affaissement des plafonds et planchers sur plus ou moins 20 cm ! Une étape de repérage donc indispensable pour la mise en sécurité des démolisseurs qui interviendront prochainement sur les parties détériorées.

Repérer la mérule mais aussi et surtout l’éradiquer ! Ce sont les équipes de Battais Traitement qui entreront en scène et s’attaqueront à l’envahisseur par des méthodes de grattage, brûlage à la flamme ou injection de produit fongicide selon le niveau d’infestation.